Le pire je n'en avais pas peur
Pas même quand je commettais des stupides erreurs
Qui m'étaient pardonnées , une fois écoutées, par des baisers en douceurs
Le meilleur j'avais vaguement conscience
De le vivre quand je te voyais venir vers moi pour finir tes errances
Qui te menaient jusqu'aux portes de l'Enfer
Où tu n'entrais pour ne pas me déplaire
Le pire comme le meilleur
Nous l'avons connu à deux
Puis sont venues les heures
Où nous fûmes malheureux
Et maintenant, alors que le temps aurait dû faire son oeuvre
Voilà que je me retrouve toujours à confier des mots acides
Sur ce qui s'est oublié sans pourtant s'effacer
Et maintenant, dès que mon esprit se pose dans un quelconque havre
Voilà qu'il se méprend à parler en vain de tout ce vide
Sur ce qui s'est effacé sans pourtant s'oublier
Pas pour moi