Ah !..... Cyrano

Ah ! Que j’aurais aimé rencontrer Cyrano
L’écouter me bercer de ses vers amoureux
Déployer d’une tirade, rien que pour moi, ses mots.
La beauté qu’enlevait son nez au milieu
Largement compensée par son cœur, si beau

Ah ! Que j’aurais aimé connaître Cyrano
Qui d’un long poème déclamé calmement
M’aurait fait me pâmer, m’aurait donné chaud
Et aurait damé le pion à ce pauvre Christian
Qui exprimait l’amour si mal, tel un sot

Ah ! Que j’aurais aimé être pour Cyrano
Cette douce Roxanne qu’il aimait en secret
Sacrifiant ses paroles à cet autre plus beau
Ne voulant pour sa belle que le bonheur parfait
D’aimer et d’être aimée par un poète, même faux

Ah qu'être Cyrano me serait agréable !
Baiser le bout des doigts de qui écrit si bien,
Lui faire compliment de ses vers délectables,
Lui faire un peu la cour (juste un peu, ce n'est rien)
Mais mes les ans me condamnent à rester dans ce rôle
"D'être le vieil ami qui vient pour être drôle..."

Bravo, c'est très bien écrit.

Et je rougis devant votre baise-main
Détourne mon regard l'espace d'un instant
En appréciant le geste secrètement
Et vous renvoie alors un petit rire mutin

Merci Guardian

Les femmes sont ainsi faîtes, aimant le rossignol
Et Cyrano savait de ses vers leur voler
Toute leur attention pour prendre son envol
Leur cœur aussi parfois sans vouloir convoler

Les fragiles demoiselles de son physique ingrat
N'en retenaient plus rien charmées par ses poèmes
Elles en oubliaient tout pour être dans les bras
De ce flatteur hors pair qui savait dire "je t'aime"

Tu as raison Leyfea, il était un grand homme et bon de surcroit

Magnifique ode à Cyrano

Merci Enalynne, sauf que moi c'est Leyfea

Des Cyrano hélas, nous n'en entendons plus
Qui sachent nous parler comme à des demoiselles
Prenant le temps, pour nous donner des ailes
De nous citer des vers de tous méconnus

Rêveuse je suis......

* Va corriger discrètement et se confond en excuses*

Mais il existe encore quelques divins flatteurs
Qui savent manier les mots et associer la rime
Pour obtenir bien sûr de leur belle des faveurs
L'oubliant par la suite, ce n'était que d'la frime

Je disais donc que tu écris superbement Leyfea en plus j'adore ton pseudo.

Ce que je retiens de ces beaux parleurs
Ce sont leurs paroles de miel
Qui imprègnent mon coeur de douceur
Et me plongent dans l'irréel

Je laisse ainsi mon coeur chavirer
A leur propos divins flatteurs
Même si je finis par couler
L'amour pour moi reste vainqueur

Voilà des échanges qui me ravissent le coeur ;-)

Si l'amour en ressort chaque fois en vainqueur
Leurs douces flatteries peuvent devenir prose
Mais si de ces mêmes rimes, ils nous brisent le coeur
Après avoir ravi notre innocente rose

Alors je dis bien haut qu'ils n'étaient que mensonge
Juste pour obtenir des femmes leur trésor
Heureusement enfin que Cyrano en songe
Fait rêver les donzelles car sa parole est d'or

Très agréable en effet merci Leyfea, mais tu es bien plus douée que moi

Ah ! que j'aurais aimé être la douce muse
D'un combat verbal entre deux jouvenceaux
Etre la donzelle de leurs verbes m'amuse
Et je serais partie au bras de Cyrano

Rien ne remplace les mots de la maturité
Déclamés en allégorie, avec tant de justesse
Les jeunes ne savent point les tourner
Et je leur tourne le dos, ils y verront mes fesses


J'aime te lire Enalynne, et je te remercie de t'être prêtée à ce jeu de vers.
Et non je ne suis pas plus douée que toi, tes mots et tes tournures m'ont apportés un réel plaisir poétique

à toi

Faites attention ma belle, un regard sur vos fesses
Et leur cerveau s'enflamme tel un ardent brasier
De poèmes il n'est plus qu'insolente jeunesse
Admirant vos atouts comme un paradisier

Cyrano divinement les immortaliserai
Sans l'aide d'une ballerine pour chalouper le corps
Sans plus aucun tabou, plus vif qu'un mascaret
D'une douce volupté, ballet de Terpsichore


Merci mais je ne suis qu'une débutante, j'ai par contre l'habitude d'écrire des textes suivis mais c'est intéressant cet échange de rimes si seulement l'orage arrêtait de tonner, je suis sur batteries.

Les tirades décochées, d'une traite par Cyrano
Etaient des armes fleuries, lancées comme des flèches
Ces faux-parleurs, ne pensent avec leur cerveau
Mais bien avec une autre de leur mèche

Je suis et reste une impertubable rêveuse
Qui prête l'oreille et l'oeil, à ces mots de velours
Telle une enfant admirant une berceuse
Je n'ai de vie que pour le sentiment d'amour


Jolies et bien trouvées la ballerine puis la légende grecque, je m'incline

Peut être Cyrano, serait il le seul homme
Qui me rendrai l'espoir en l'ange Cupidon
Sans aucune viles flatteries, juste des vers en somme
Mais dit avec amour car il en a la don

Alors dans un envol, tel le digne phœnix
Je retrouverai ma vie, je déploierai mes ailes
Deviendrai une fée ou une mystérieuse nixe
Parée par sa magie, je redeviendrai belle


Merci j'adore tes vers aussi, parfois je m'égare pour trouver une rime c'est de la que naquit la légende de la muse de la danse grecque sur mes précédentes strophes, là c'est phœnix qui ne fut pas aisé

...

Il existe bien sûr mille et une manières
Sans trop de poésie, de dire "je vous aime"
Il faut que son auteur en aie le cœur sincère
Pour mériter l'amour et nul autre dilemme

Merci Cigale pour tes jolies vers qui viennent s'ajouter aux nôtres^^

Ah mes amis poètes voilà un beau cadeau
Que de répondre en vers à chacun de nos mots

Merci Cigale pour ton offre généreuse
J'ose espérer croiser mon propre Cyrano
Qui me fera vibrer en proses sulfureuses
Et composera ses phrases avec d'aussi beaux mots

Je m'enflammerais pour lui
Et fusionnerais mon être.
Une renaissance par nuit
Sans jamais de peut-être

Si ton Gardian Cigale équivaut Cyrano
Garde le précieusement car son cœur t'appartient
Aussi savoureux et frais qu'un kiwano
A la chair délicate d'un nuage aérien

Flirtant avec les mots, jouant avec les rimes
Émergeant des abîmes de mon cœur si fragile
Ce n'est pas Cyrano qui a commis le crime
D'un mensonge éhonté mais pour le moins habile



A qui le tour ?

Des mots déguisés, trahison et mensonges
On m'en a présentés, et ce durant des ans
Je l'ai même épousé, croyant à ses doux songes
Je n'aurais imaginé d'y croire si longtemps

Et mon coeur était encore trainant dans la poussière
Un beau-parleur a cru bon d'en ajouter encore
Quelle fierté y a-t-il quand un coeur est à terre
De le piétiner... Peut-être pour lui donner la mort ?

Mais les anges me bercent et de leurs ailes m'entourent
Me protègent sans cesse et font vivre l'amour

En l'amour je n'ai plus qu'une pâle confiance
Pour moi rien n'y fait plus malgré ses jolis mots
charmée je l'ai été avant toute méfiance
Mais ma chute fut celle d'Icare et de mes maux

pour de futiles promesses, mes ailes se sont brisées
Existe t-il sur terre un homme qui soit sincère
Puis je encore y croire avec mon lourd passé
Espérer et rêver que cet amour m'enserre

On s'éloigne quelque peu de Cyrano^^


A toi

Moi je crois en l'amour, même s'il est éphémère
Peu importe les atours qu'il peut me présenter
C'est la seule et unique chose qui nourrit ma lumière
Et qui me donne encore la force d'avancer

Je n'écoute leurs mots que pour panser mon coeur
Comme une chanson douce sans croire leurs promesses
Aimer encore, toujours, est source de douceur
Et je n'ai jamais cru aux contes de princesses

C'est pourquoi Cyrano est celui de mes rêves
Car il a le coeur beau, et ses mots me traversent
Je me délecte sans fin, suspendue à ses lèvres
Et ses verbes divins, à chaque fois me transpercent

Magnifique est ton poème,
Bravo Leyfea, j'aime ...



C'est un plaisir de lui vos coms échangés,
Quand les mots sont si bien posés.
Devant vous je m'incline et dis " respect ",
Et repart sur la pointe des pieds,
Sans oublier de vous remercier ...

Je crois aux contes des fées et bien d'autres légendes
J'ai idéalisé l'amour dans les romans
Roméo et Juliette ou Iseult et Tristan
Peu importe le nom de la belle gourmande

Dévorant de baisers son chevalier servant
Prodiguant des caresses sur son corps désiré
Il n'est point nécessaire que l'homme soit charmant
Bien fait de sa personne laissez moi délirer

Si sous son apparence quelque peu commune
Se cache le plus pur, des cœurs, oh quel bonheur !
J'oublierai à l'instant sans aucune rancune
Les bellâtres flatteurs pour lui donner mon cœur

Mais l'amour m'a quitté ou je l'ai délaissé
Me laissant à jamais comme une poupée cassée



Merci Melany

Bel echange, ^^ Bravo mesdames .......

Enalynne n'oublie jamais ces mots
Aime l'unique, l'enfant, le monde s'il le faut
Aime à en crever, à en perdre haleine
Il n'y a que l'amour pour effacer les peines

Amoureuse de l'amour je l'ai toujours été
Je cueille ce que l'on m'offre et donne sans compter
Parce que je n'attends pas des autres un retour
De les voir si heureux me suffit chaque jour

Parfois je suis à terre, blessée par une chimère
L'entaille cicatrise, je me relève encore
Les anges m'aident, secouant la poussière
Qui ose se poser et entâcher mon corps

J'envie ta grande ferveur, oh douce Leyfea
Aimer à en mourir ou bien mourir d'aimer
Je ne suis pas frivole pas comme Lysithéa
Mère de Dionysos qui fut par Zeus charmée

Par nature dans mon cœur, dans mon sang, dans mon âme
Si j'aime c'est pour toujours en lui restant fidèle
Mais il est peu de temps, que là je me condamne
A vivre sans amour sans déployer mes ailes

Un jour peut être viendra mon Cyrano à moi
Même au physique ingrat si l'intérieur est beau
De ses alexandrins il me donnera l'émoi
Brisant toutes les armures de mon cœur en lambeaux


Tu m'as mis la larme à l'oeil Leyfea, félicitations pour tes superbes vers

Merci Christian