Etouffée de ressentiment
La canicule frappait d'endormissement
Les envies, les joies fondaient sous l'accablement
Je parcourais les rues, les ruelles désertes
Attendant sans y croire une porte entrouverte
J'ai entendu un chant, comme celui d'une sirène
Au moment où toutes les portes avaient tirées leur chaîne
J'ai quitté la ville insensible, et je me suis retrouvée.....
A L'ombre des mots
L'air y était sucré d'une mélodie de rires
Le rêve y régnait comme pour nous bénir
La brise soufflait des écumes lointaines
Les elfes se posaient au pied des fontaines
A l'ombre des mots
Je ne suis jamais plus retournée
Dans la ville qui ne cessait de m'oppressait
Les portes ici sont toujours ouvertes
Et quand on entre c'est un moment de fête
A l'ombre des mots
Le temps souvent s'arrête pour lire avec nous
Les anges nous consultent sans avoir pris rendez vous
En se baladant, on lit le nom des portes
Et rien que cela parfois nous emporte
On n'avait dit rien qu'une minute
Et on se retrouve la nuit tombée
A se dire qu'il n'est pas juste
De si tôt vous laisser
A l'ombre des mots
Chaque fois je le sais
Je ne dis pas je pars
Mais je reviendrai