Souffrir d'Amour

Cette douleur intense
Suave au goût de miel
Qui me perce, me lance
Je l'embrasse la fait mienne

Parce qu'elle est synonyme de vie
Même si elle reste lourde à porter
Elle accompagne mes insomnies
Devient jusqu'à mon allié

Mon cœur en subit les assauts
Mène le combat, se défend
Mais n'aura pas le dernier mot
Soumis face à mon espoir vivant

Plutôt subir milles morts,
Ne jamais avoir vu le jour
Etre asservie aux coups du sort
Que de n'avoir jamais souffert d'amour

Juste, simplement juste, on n'a jamais autant vécu que par la souffrance d'aimer mais avoir aimer et en soi une belle raison de vivre, une chance dans la vie
merci

Voici, voilà plusieurs fois que je te lis ce soir et que j'aime tes écrits !
Belle et douce enfant de l'amour, crois-tu vraiment que l'amour doit être souffrance ? Mais que tes amours douloureux sont beaux car ils t'inspirent une véritable musique qui résonne en tout mon être.

Alors l'amour n'amènerait qu'à la douleur ?

Intéressant et si tu le permets, par vers interposés, je répondrai en écho à tes mots.

J'apprécie ta mélancolie si joliment fleurie, si, si....

Merci à toi rêveuse pour ton passage

Damien a écrit:

Voici, voilà plusieurs fois que je te lis ce soir et que j'aime tes écrits !

Merci Damien, cela me touche..... Sincèrement

Damien a écrit:

Belle et douce enfant de l'amour, crois-tu vraiment que l'amour doit être souffrance ? Mais que tes amours douloureux sont beaux car ils t'inspirent une véritable musique qui résonne en tout mon être.

Alors l'amour n'amènerait qu'à la douleur ?

Non, et heureusement pour nous. C'est la fin d'une histoire d'amour qui est délicieusement douloureuse. Les nostalgies de ces instants vécus qui ne sont plus.

Damien a écrit:

Intéressant et si tu le permets, par vers interposés, je répondrai en écho à tes mots.

J'apprécie ta mélancolie si joliment fleurie, si, si....

Tes réponses en vers sont toujours un plaisir à lire. Encore merci

Jamais de regrets en amour... juste de la douleur lorsqu'il nous quitte. Mais moi aussi je préfèrerai mourir d'amour que vivre sans jamais avoir aimé.

Très bel écrit Leyfea comme toujours, j'adore ta plume.

Qu'es ce que c'est ? une plume d'ange ? Beau poème Leyfea.

Merci à tous deux

Une plume d'ange m'a été prêtée
De mon écriture ses mots y ai déposé

Bisous à vous

bonsoir

c'est la pire des souffrances !

Merci

james

Bonjour James, La "pire" des souffrances ? La perte d'un être cher, fait partie pour moi d'une des pires souffrances ; la souffrance d'amour fait avancer vers un autre chemin.

Mais ce n'est là que mon avis personnel :-)

Merci pour ton passage, c'est toujours un plaisir de lire l'avis d'autrui.

J'aime bien le poème, mais je ne suis pas sûr d'être d'accord avec le final. Parce que quand on souffre véritablement d'aimer, sur le moment, on s'en passerait véritablement. L'être est hanté, "mort", incapable de créer, d'avancer ou de s'émerveiller. À mes yeux, c'est un enfer. Et je ne parviens pas à trouver la douleur ou la souffrance belle.

Souffrir d'aimer, ça vous fait toujours avancer, dans un sens ou dans l'autre... On refuse la souffrance, ou on la combat. Mais c'est la preuve même de l'existence de l'amour. On ne souffre pas du néant.

Un très beau poème, que je relis volontiers. Bravo.

Ah si, on peut souffrir du néant : la peur par exemple. Peur d'être seul.

La peur n'est pas le néant : c'est une réalité, elle existe. Le néant, c'est la négation même de tout, l'inexistance.

Je n'arrive toujours pas à être d'accord GARDIAN. Bon, pour simplifier, oublions la notion de néant qui n'existe que pour les nihilistes. Mais je n'arrive pas à considérer la souffrance comme une preuve d'amour. La souffrance est preuve d'incompréhension, de manque d'estime de soi. Et quand cette souffrance peut amener quelqu'un à s'autodétruire (et là je parle en connaissance de cause), je n'y vois aucune beauté ni la preuve de rien, à part la preuve de la souffrance elle-même.

Souffrir par amour... C'est juste terriblement cruel et inutile. Ça fait de belles histoires, mais des histoires que je n'aurais plus la force de vivre. Et si c'est à prix à payer une nouvelle fois, je préfère y renoncer. Peut-être est-ce parce que je n'ai pas réussi à aller plus loin que ce que dit Leyfea dans son poème : vers un autre chemin.

Je ne regrette pas d'avoir aimé comme je l'ai fait, pour rien au monde. Mais si avec un retour en arrière je pouvais atténuer cette souffrance, je pense que je le ferais. D'autant plus que souffrir pour l'autre ne sert en rien cet(te) autre....

Je n'ai jamais dit que "la souffrance était une preuve d'amour", suis pas le Marquis de Sade. J'ai voulu dire que l'amour était une réalité, puisqu'il peut faire souffrir (au même titre que vous saurez que le feu est bien réel si vous y posez la main). Il y en a qui nient que l'amour existe, ça existe.

Quant à en arriver à vouloir se détruire "par amour", ce n'est plus de l'amour, il a dérapé quelque part parce qu'il devait être à sens unique.

Ah, je comprends mieux !

Tu leur répondras que prétendre que l'amour n'existe c'est ne rien connaître en :

1) Anthropologie (= l'homme est un animal social, et l'homme n'est qu'homme qu'avec d'autres hommes).

2) En psychologie (= un être isolé dépérit).

3) En neuro-psychologie (Il y a un neurotransmetteur, la PEA qui est l'hormone du sentiment amoureux : http://www.nutranews.org/sujet.pl?id=503 ).

Sans compter que c'est d'un égocentrisme incroyable : ce n'est pas parce qu'un "Je" n'éprouve aucun n'amour que ça n'existe pas. C'est quelque chose qui m'a toujours choqué : les gens considèrent qu'une chose qui leur est extérieure ou incompréhensible ne peut pas exister -_-'

Mustang, en effet cette chanson est d'une grande beauté, par sa musique, par son texte. Et oui, j'aurais pu écrire ça sous la lune.....

Guardian, merci pour tes commentaires qui sont toujours un plaisir à lire tant par la tournure que par les mots choisis.

Soldat bleu, ne cherche pas forcément un sens caché à tout, laisse toi juste envelopper par la poésie elle-même. Merci pour tes commentaires