Mes yeux suivent le mouvement
Lent, indécis d'une boussole
Tout s'efface doucement
Mon âme s'envole
Ils se ferment sur une respiration
L'odeur me parvient d'un autre horizon
Je voyage jusqu'à cet ailleurs , cette amère illusion
Qu'après la vie se cache une sublime terre d'amour à foison
Tout en surprise alors, mes yeux s'ouvrent à nouveau
C'est étrange ici tout est tellement beau
Le paradis , ce n'est donc pas faux
Pas qu'une fable pour idiots
Je vous assure qu'il a bien fallu
Une dizaine d'anges à fortes ailes
Pour me redescendre, et j'ai dû
Bien offenser le ciel
Quand je n'ai pas voulu
De la terre son appel
"Tu l'as au moins connu"
Me dit un des Gabriel
Je regarde ma boussole qui ne tourne plus
Et j'attends à nouveau l'éternel