Je nais à tes rêves qui prennent leur envol
D'un matin qui s'émerveille de quitter le sol
Mon regard s'étend sur un jour nouveau
Guettant le printemps, d'un ciel qui se fait beau
Je nais à tes yeux qui langoureux papillonnent
Légèrement anxieux de cette lumière qui sonne
L'inévitable confrontation du doute qui nous saisit
Emportés par l'air fruité d'un soir d'hiver qui nous a surpris
Nous naissons à l'instant,
Au présent,
Au printemps
Nous saisissons en tremblant
La chance maintenant
Serait qu'il n'y ait de passé
Jusqu'à notre été
Et nos coeurs sincères
Jusqu'à notre hiver