Et la pluie océane sussure aux insolents Que l'amertume approche indéniablement Les sons cristallins résonnent si souvent Annonçant le déclin pour nous pauvres vivants
ô comme le ciel est noir, ô comme il est troublant Ne sens-tu point ce soir l'approche du Néant? Il ouvre grand les bras, te berçe comme un enfant Il séche alors tes larmes calmant tous tes tourments
ô comme le ciel est noir, ô comme tu es tremblant Serait-ce le désespoir qui ralentit ton sang ? Si je t'offrais mon coeur atténuant ta souffrance Pour combler ton bonheur te ferais allégeance
Me suivrais-tu alors au pied du château blanc ? Je possède le bienfait, je libère de l'étrange Chassant de ma présence la peur et la méfiance Je te mène au Royaume où reposent les anges
Melany Flamme du forum.
Nombre de messages : 18885 Date d'inscription : 21/04/2008
Il y a de la recherche dans ce poème, je trouve un peu dommage qu'il ne respecte pas une métrique, mais c'est personnel! Sinon, j'adore, je lui trouve un petit côté cornélien... Myrrha