La princesse indécise ..
Il sentait que la fleur qui poussait dans le sable
Depuis peu de rosée claire ne se suffisait plus
Elle désirait l’ondée qui dans son réceptacle
Génèrerait la vie par son ventre attendu.
Qui était-il cet homme cavalier solitaire
Qui comme Don-Quichotte contre un moulin à vent
Se battait pour construire comme un aigle son aire
A présent son regard sur lui était condescendant.
Je sais aucun jardin ne pousse sur les cendres
E t les roses flétrissent arrosées par le sang
Peut être qu’un amour se meurt mieux en Décembre
Qu’il ne fleurit l’avril de sève incandescent.
Elle tremblait la berbère tout autant qu’un palmier
Peut être craignait-elle qu’arrivé par la mer
L’amour retournerait par un autre voilier
Les goélands ce jour avaient ailes liées.
Assis au bord des dunes recevant les embruns
Il pleurait comme seuls s’épanchent les amants
On ne peut naître Ulysse et mourir Aladin.
Il faut choisir de vaincre le sable ou l’océan.
Elle avait revêtue une robe indigène
Dans un tissus soyeux aux couleurs de l’orient
Ses cheveux flamboyants cernés par un diadème
Rendaient son regard vert d’un vert incandescent.
C’était un jour d’hiver chose banale en somme
Que le flot de l’amour désertant son oued
Se perdit dans le rif aux multiples arômes
Quand un amour se meurt y a jamais de soleil.