Les majestueux arbres ont jaunis
De lassitude
Mon être, de les regarder ainsi
S'est pris d'inquiètude
Parcourant le lac scintillant de l'été
Il se souvient
Combien il s'est trouvé réchauffer
De tes mains
L'automne et sa suite de spleen
Lui a enlevé
Ces rayons qui peu à peu déclinent
Sur le verbe aimer
Rougeoyantes couleurs qui osaient paraître
Portez lui espoir
Qu'après ce long hiver qui encore doit naître
Il aura sa victoire
Pluie fine et glaciale tu ôtes toute envie
De réaliser des rêves
Plongeant les corps dans les soucis
Des souvenirs sans trêves
Eté entend je te prie,
Au loin sous une fenêtre
L'appel, sinon le cri
De la solitude d'être
Un soir d'automne
Sans personne