À une Naïade (fée de l'eau) :
(ceci étant, je vois bien Mélany comme ça :p)
Ajoutez des ailes
Habillez de feuilles
Taquine, sourit-elle
Un éclair à l'oeil ?
Vous contemplez là
Voyez ! Une fée !
Qui poursuit la joie
Volant toute gaie !
Mais aussi rêveuse
En quête du songe
De l'idée joyeuse
Où le rêve plonge
À une Elfe :
Doux coeur d'étoile
Émerveillé
Grands yeux sans voiles
Pleins de clartés
Amie des bois
Et des forêts
Sens-tu que là
Au fond de toi
Mon souhait à l'onde
Et aux zéphires
Tempête et gronde
Pour ton sourire ?
À une Dryade (fée de la terre) :
Vivante et rebelle
Sur un grand doux coeur
L'âme fière et belle
Mais libre à toute heure
Aimant sans compter
Dessous l'apparence
Ne voulant jamais
Donner la souffrance
Elle pèse un pas
L'inconnu : méfiance !
Ne se donne pas
Préfère l'errance
Elle est jour et nuit
Sourire et colère
Mais la noble amie
Offrant sa prière
On peut la toucher
Comme un vent caresse
Mais pas l'attacher :
Liberté sans cesse !
À une ondine (fée de l'eau) :
Discrète et harmonieuse
Comme le murmure d'un chant
De cette beauté précieuse
Comme un sourire d'enfant
Petite mais non moins grande
Par ses gracieuses pensées
Ainsi voudrais-je rendre
Hommage pour te chanter...
À une Sylphine (fée de l'air) :
Un cœur et sa joie
Envol et merveilles
La fée que voilà
D'un rire s'éveille
Enchante les bois
Étreint le soleil
Le printemps est là
À une Fée humaine :
Tu pris un doux nom qui déclame
Ce beau sourire pour mieux trouver
Ton moi plus vrai et ta grande âme
Qui vibre aux sons de vérité
Tu sais caché dans ta poitrine
Un coeur brillant de pureté
Et ton chemin laissant la bruine
Doit se construire ensoleillé...
À une Fée des nuits :
La nuit est le lit de l'aurore
Ou bien le feu du méditant
La nuit est le nid des trésors
Elle est le jeu d'un cœur aimant
L'amour est sublimé par elle
Car sans la nuit le jour n'est plus
Elle est cet augure éternel
De la clarté du jour perdu
La nuit est la robe du sage
Le manteau de l'humilité
La nuit est toujours le rivage
D'un pays plus grand et plus vrai
Je suis heureux de te connaître
Toi qui te dis enfant des nuits
Mais cependant je te crois être
Dans la lumière et dans la vie
La nuit te protège et te garde
Mais n'oublie pas de rayonner :
Je vois ton coeur qui me regarde
Et son âme est ensoleillée
À l'Homme sincère :
Il y a tant de beauté dans ce cœur
Que je ne puis penser que tu le recouvris
Par un mental douteux et rationaliseur
“ Le sentiment est traître, la raison ton amie ”
Ce sont ses arguments teintés d'augustes preuves
Pourtant ne crois-tu pas que ton cœur est plus vrai
Et que son doux murmure triomphant des épreuves
N'a pas besoin de mots ou de devoir prouver ?