L’herbe folle en ce sable…
Et ses bras en langueur s’ouvraient pour une étreinte
Comme fleur au jardin aspire le soleil
Les lèvres déflorées s’offraient en demi teinte
Pour la première fois l’instant était vermeil .
Les seins comme fruits mûrs au temps de Véraison
Alourdis par la sève de passion ascendante
Au creux de leur vallon où se perd la raison
Accueillaient les désirs qui étaient en attente.
Elle offrait ce jour là un bonheur si extrême
Qu’éloigné de la plage du ventre si brûlant
Il n’avait pas conscience de ce bonheur suprême
Et il mourait en elle à son corps défendant.
L’instant est cérébral et ce n’est qu’un poème
Lisez-le vivez-le en rêve en sensations
Je lui dis seulement mon amour : je vous aime
Et faites du récit fantasme ou ..jouissons !