Pour toi papa...
Je sais l' évidence, l'irréfutable absence,
D'un corps invisible, si fort et si fragile.
Je sais ce silence, qui n'a aucun sens,
La pudeur d'un exil, cloîtrer ce que l'on pense.
Je sais cet un instant, sous l'aile du temps,
Qui abaisse une barrière, pour un rêve éphèmère.
Je sais cette insolence, l'inévitable errance,
Du dégout de la vie, malgrè les apparences.
Je sais les matins, qui ne conduisent à rien,
Dans un éclat de rire, qui n'est que chagrin.
Et les bras de la Terre,
Faient d'ombres et de poussières,
Me souleveront, plus loin,
Plus fort que la lumière,
Tu me manques déjà...
Alors fait ça pour moi...
Dis à l'ange si tu le vois,
Qu'il garde, une de ses plumes pour moi...