Si la vie était à refaire,
J'aurais enlevé le gris,
Qui habille la misère,
Et je partirai sans bruit,
Comme un errant solitaire,
Je croyais avoir compris,
Qu'une seule vie sur terre,
Était celle qu'on a choisie.
J'avais laissé loin derrière,
Le sourire de mes amis,
Préférant croiser le fer,
A des moulins ennemis,
Me reposant sur les pierres,
De la route des maudits,
Contre Dieu j'étais en guerre,
Le Seigneur m'avait trahi.
Mélangeant cendres et poussière,
Sur du vieux papier jauni,
Confusion d'ombres et lumières,
C'était l'encre de mes écrits,
Une rose sur ma bannière,
Fleur sacrée du paradis,
Si la vie était à refaire,
Mais je me suis trompé de vie