Qu'entends-tu
Entends-tu bien la forêt
De son suave murmure
Te demander s'il est prêt
Cet oiseau sur la ramure
A chanter pour tes amours
Oubliés dans des détours
Entends-tu la belle fleur
Vibrer dans son doux calice
Pour consoler ta douleur
Par son âme séductrice
Penchant aux souffles du vent
Qu'entends-tu alors souvent
Entends-tu gronder la mer
Déferler l'âme écumeuse
Ivre de briser ton fer
Ta ligature ennuyeuse
Libre tu nais et renais
Seul toi-même te connais
Entends-tu les eaux en flots
S'écoulant sous leur vitesse
Emportant du temps aux dos
Pour se réjouir de liesse
En dépit de leurs jours gris
Les yeux demeurent surpris
Entends-tu la pluie de nuit
Jouer au sein du silence
Dorlotant le sombre ennui
Ses symphonie et romance
Le bonheur est donc comment
Aux jardins du firmament
Entends-tu le frêle enfant
Exhaler l'innocent rire
Envahir ton cœur d'antan
D'où reluit le doux sourire
Pourquoi nous changeons d'un coup
L'oubli nous déteint beaucoup
Taj