Aurore d'un matin banal

J'suis là... assis sur ce tas de pierre que je croise tous les matins. J'me pose... pourquoi ? La solitude de mes actes me deviendrait-elle insupportable ? Tout génie a besoin que l'on reconnaisse son talent. Et pourtant, je pense avoir dépassé ce stade.
Nuit câline qui se termine ouvrant ses bras au soleil levant. Je suis là... las... et je regarde.
Je casse; je rase, je fais croire et ce qui est absurde c'est que tous y croire, le croirez-vous ?
Je laisse une trace d'encre sur vos pages blanches et nous nous retrouverons sur les bornes de ce chemin existentiel qui me fait perdre raison.
Nuit alcoolisée, nuit de déboires et de débauche. Je me réveille et je ne sais plus ce qui s'est passé et je reste là, sur ce tas de pierre... à me remémorer ce que ma mémoire a oublié...
Je reviens et nous en reparlerons de ce tas de pierre sur lequel je suis assis.

Laissons méditer le génie assis sur son tas de pierres.
Et attendons que se dissipent les vapeurs d'alcool et les brumes opiacées.
Round d'observation : petit poisson cherche indice avant de mordre à l'hameçon...
Courage Damien, jette-toi à l'eau ! Et merci d'avance...


Que veut dire "Je casse" dans le contexte ?...

Moi, quelque part, je te le ferais bien tombre de son tas de pierres à grand coup de pompeS dans le... hum hum...

Damien ?

Viens discuter tout de suite ou je vais te chercher et ça va chauffer sévère !!!!

Et ma petite pierre noire, elle ne suffit plus ?

Merci Vachemine car ta correction apporte tout de suite un nouvel éclairage à ce texte bien obscur et mal écrit qui se voulait être un pêt d'esprit de celui qui ne se sent pas tout à fait dans le réel et qui ne sait si ce qu'il a vécu est la réalité... A retravailler !
Merci disais-je aussi pour ta lecture et le commentaire. A bientôt j'espère pour une baignade dans un torrent de mots désaltérant...
Quant à "je casse" dans le contexte, le fil a dû être cassé car j'ai beau tiré sur ma ligne, il ne vient rien qui s'y rapporte. Meilleure pêche la prochaine fois, peut-être...

Quant à toi ma p'tite fée des fleurs, j'ai toujours ton caillou noir : il ne me quitte pas et se repose parfois sur le front de mon éléphant bronzant fièrement sur mon bureau.
Pour les coups de "je ne sais quoi" délicatement déposés sur un "je ne sais où" Ôchtung Gefahr meine Frau !!! Je te bise ainsi que tes charmantes lucioles et ton fier Peter Pan.

Derniers occupants de mon crâne surchauffé
Mon neurone prend conseil chez son frère jumeau :
"T'en souviens-tu mon frère ? Mémoire me fait défaut"

- Mais de quoi diable avions-nous donc parlé ? -

"Je reviens et nous en reparlerons de ce tas de pierre sur lequel je suis assis."

????????????????? Et tu reviens quand ???????????????