Ô tendre adorée,
Comme je t'aime...
Mais absente tu demeures...
Ne me laisses pas sombrer ainsi...
Ô doux poète,
Où sont vos vers d'amour ?
C'est en eux que je survis...
Pour y briller de milles feux...
Ils sont ici et là,
Toujours écrits inlassablement,
Mes dévotions les plus passionnées,
Ô venez donc m'embrasser tendre tulipe.
Je les vois et je les lis,
Délicieux sont vos mots,
Mon coeur s'en consume,
J'arrive, oui, j'arrive doux poète !
Voyez-vous mes larmes ?
Tant je souffre de votre absence,
J'ai tant besoin de votre affection...
Mais que vois-je ? Vous voilà enfin !
Ô doux poète,
Détestées sont vos larmes !
Laissez-moi les essuyer cher ami.
Tiens donc, je suis déjà dans vos bras !
Oui mon aimée,
Enfin au clair de lune,
Je puis admirer votre visage,
J'adore cette si divine chevelure...
Que d'émotion dans vos yeux,
Laissez-moi donc soulager votre peine.
Voyez ma bénédiction dans ce baiser offert.
Comme vos mains sont douces et affectueuses...
Dans les vôtres aussi ma chère,
Je ne vis que pour cela, embrasser...
Tout mon corps se consume contre vous...
Ô, laissez-moi prendre résidence à vos côtés !
Venez et restez délicat amoureux,
Vivre sans vos baisers est bien vain,
Laissons-nos corps se fondre dans l'autre,
Afin de ne plus être qu'une seule demeure...
Que vos mots me plaisent !
Que cette demeure soit celle de l'amour !
Où aucune souffrance ne saurait trouver sa place !
Où je pourrais trouver le repos dans vos bras d'amour...
Ô poète, bénissez donc votre tulipe,
Ma fleur n'attend plus que vos affections,
Qui sauront faire taire mes besoins d'amour.
Oui, restez dans mes bras et embrassez-moi donc...
Ô pauvre aimée, calmez-vous,
Voilà, mon affection se manifeste en vous,
Vos lèvres sont d'un délice... que j'aime vos cheveux...
Même blancs, je saurais toujours sentir leur douceur et beauté...
Délectation raffinée... Voluptueux instants...
Vos bénédictions sont tellement attentionnées...
Ô quel merveilleux jardinier vous faites dans votre art...
Ô merci, merci de me garder même à l'aube du dernier jour...