Don Akshay
Prologue
Milan, une ville italienne très appréciée de par le monde dans plusieurs domaines... Ce que vous ne saviez pas, c'est que cet homme aussi appréciait beaucoup cette ville... de qui parle t-on ? D'un homme bien plus dangereux qu'Oussamah Ben Laden, bien plus terrifiant que la menace nucléaire en Iran, certains le considèrent comme l'Obscurité même... Pourquoi ? Nul ne sait qui il est parmi le peuple, seuls les services secrets de tous les pays du monde le recherchent désespérément ! Hélas, aucune photo de lui n'existait ! La seule façon de le reconnaître était la couleur qui le cachait : le noir. Personne ne sait de quoi il a l'air, était-il jeune ou vieux ? Ou encore, était-ce un homme ou une femme ? Tout ce que l'on savait, c'était son nom "Don Akshay", mais ceux qui le craignaient et le respectaient l'appelaient juste "Don"... ceux qui le craignaient savaient qu'aucune miséricorde n'existait en lui : il aurait fait exécuter les réalisateurs des films "Don" des années 1978 et 2006, inspirés par des aveux de traîtres... qu'il a plus tard exécuté lui-même...
Les chefs d'États ne dormaient plus tranquillement la nuit, ils n'avaient que faire des journalistes qui les harcelaient sur les questions de mesures de sécurité prises contre le terrorisme, ces mesures devenaient de plus en plus sévères et liberticides... mais dans leurs pires cauchemars, ce n'était pas un attentat terroriste qu'ils craignaient, pas même la montée des eaux, mais un seul homme, Don Akshay, l'homme sans identité, l'homme sans visages, mais l'homme si craint par les "Maîtres du Monde" car totalement imprévisible ! Les chefs religieux étaient les seules personnalités qui ne le craignaient pas et qui demeuraient neutre à son sujet : ils avaient été contactés aussi bien par lui que par les "Maîtres du Monde"; mais comme l'Obscurité avait affirmé ne jamais lever la main sur eux voire même de les protéger eux et leurs fidèles, ils décidèrent d'être neutre officiellement, mais en faveur de Don Akshay en silence... Les musulmans furent les premières victimes de cette position politique, des lois et polémiques les assiégèrent ainsi que de nombreuses et nouvelles discriminations... celui qui était coupable d'un tel désordre, c'était lui, il était assis à cette table ronde, dans l'ombre, ne laissant que ses mains à la lumière...
-Mancini, quelles sont les nouvelles ?
-Personne n'est en retard dans les transactions.
-Bien. Serrano, comment va mon ami de Catalogne ?
-Il n'attend plus que votre visite, Monsieur. D'ailleurs il...
-Je sais. Réponds lui très bientôt, il aura sa marchandise.
-Don Akshay, quelle sera la prochaine manoeuvre? Dites le nous !
-Les rares personnes ayant vu mon visage, sont toutes ici. Un traître est parmi nous.
-Nime'polté quoi ! Nous vous sommes tous fidèles Don Akshay ! Personne n'oserait vous trahir.
-Vous avez raison, Tancredi. Personne sauf votre homme de main : le misérable Valentino Natale !
-Va-Valentino Natale ! Mon... mon garde du corps ! Mais comment a t-il pu oser nous trahir ! Se révolta Tancredi.
Don Akshay demeurait silencieux, plus un souffle ne se faisait entendre. De par sa voix, l'on pût deviner que Tancredi était déjà d'un âge avancé. Le silence n'était donc pas un compte à rebours jusqu'à la révélation de la sanction, mais plutôt un silence douloureux de la part de Don Akshay qui partageait la souffrance de Tancredi d'avoir été trahi. Don Akshay, quant à lui, possédait une voix encore assez jeune, mais il serait présomptueux d'être capable de déterminer exactement son âge.
-Tancredi, comme tu as pu le voir mon ami, je suis entré en dernier. Tu n'as plus de soucis à te faire.
-Don Akshay, je ne saurais ni comment me faire pardonner, ni comment vous remercier, s'exclama Tancredi.
-Tu sais très bien que nous n'en avons nul besoin. Je l'ai déjà fait remplacer. En réalité, c'était une taupe du FBI. Révéla Don Akshay.
-C'est moi qui l'ai découvert, dit une voix orientale en entrant dans la salle obscure qui était censée être impénétrable par le moindre intrus.
-Je vous présente Kengo. Mon collaborateur le plus secret. Ne cherchez pas à voir son visage, il le changera... c'est un informaticien d'élite, il a travaillé pour Microsoft ainsi que pour divers services secrets de certains gouvernements, dont son propre pays...
-J'ai envoyé les américains sur une fausse piste à temps. j'ai intercepté les communications de Valentino, puis je me suis servi d'un de mes logiciels pour envoyer de faux rapports et ainsi de suite... quand Valentino avait compris qu'en réalité ses rapports n'avaient jamais atteint ses supérieurs, Don était dans son dos...
-Kengo, seuls ceux qui ont peur de moi m'appellent "Don". Affirma Don Akshay d'un ton très respectueux.
-Mais ceux qui vous respectent aussi. Affirma à son tour Kengo, dont le corps ne faisait pas penser à un homme d'expérience !
-Bien... Vous savez tous très bien où verser l'argent. Vous savez tous très bien où aller. Vous savez tous très bien qui tuer. Hors de ma vue.
La salle obscure se vida aussitôt, par les bruits de pas, on devina aisément qu'une trentaine d'hommes étaient assis à cette table... mais aussi une quarantaine de femmes ! Une fois le silence de nouveau Maître des lieux, Une jeune femme vint chercher Don Akshay et Kengo. Elle avait de longs cheveux noirs, des yeux noirs, des chaussures noires, un pantalon noir, une veste noire, des lunettes de soleil, un revolver argenté et une chemise blanche. Ils sortirent par derrière calmement et entrèrent dans une voiture qui était très au dessus de vos moyens.
-Nistarah. As-tu tué tous les traîtres de la liste de Kengo ?
-Veuillez me renvoyer immédiatement si vous pensez que cela n'est pas fait.
-Tu vois Kengo, j'aime entendre cela. Une confiance et une assurance pure... celle du travail accompli.
-Don, que comptez-vous faire concernant les gouvernements islamophobes ? Demanda Kengo inquiet.
-Mais leur heure viendra Kengo. Pour le moment, je dois maintenir la peur dans leurs esprits, sourit démoniaquement Don Akshay.
-Il est vrai que je m'enorgueillis sans cesse de mes talents... mais ne craignez-vous jamais d'être un jour arrêté ? Demanda encore Kengo.
-Mada mada dane, Kengo. Tu sais très bien qu'il n'est pas difficile de me nuire, car c'est impossible ! Je suis la nuit invincible ! Rit démoniaquement Don Akshay.
-Monsieur Kengo, je mériterais de sanctionner votre insolence. N'oubliez pas que son identité de "Don Akshay" n'est pas un hasard, menaça froidement Nistarah.
-Que j'aime ce zèle Kengo ! Comprends-tu pourquoi je préfère travailler avec la gente féminine ? Un professionnalisme à toute épreuve et une fidélité inébranlable ! Se félicita Don Akshay.
-Don, pardonnez ma question, mais vos propos sous-entenderaient-ils que vous ne me faites pas entièrement confiance ? Mit à l'épreuve Kengo, qui décidément était un homme d'expérience.
-Kengo... sans ton intelligence, tu ne serais pas le seul homme, à part moi, à avoir le droit de s'asseoir dans cette voiture si je ne te faisais pas entièrement confiance. Répondit malicieusement Don Akshay.
-Vous êtes pourtant... pardon... je veux dire, vous avez déjà tant sali vos mains, laissez donc vos hommes le faire pour vous. Voyez ? Ce traître a été neutralisé par ma seule personne, mais c'est vous qui l'avez tué.
-Kengo. Je te respecte beaucoup. Mais je considère que quand on trahi un ami, c'est moi qu'on trahit. Mon honneur en est donc sali et je me dois de me rendre justice; je n'ai aucune leçon à recevoir de ta part, est-ce compris ? S'emporta Don Akshay.
-Comme vous le voudrez.
-Monsieur Kengo, c'est bien ici que l'on doit vous déposer ? Demanda Nistarah.
-Oui. C'est bien mon hôtel.
L'homme descendit de la voiture, ne fût pas salué par Don Akshay, qui demeurait encore dans l'obscurité, et entra dans son hôtel. Peu après son entrée, un jeune nippon se précipita dans la voiture de Don Akshay. Au moment même où la voiture démarra, plusieurs explosions se firent dans l'hôtel !
-Du bon boulot, Misaki.
-Mon oncle a osé vous trahir, je me devais de le faire moi-même.
-C'est l'une des raisons qui m'ont mené à te recruter et donc, le remplacer par toi.
-Don Akshay, encore une fois, vous ne m'avez pas donné de mission de premier ordre.
-Nistarah, sa trahison est encore trop récente et tu devais déjà veiller à ma sécurité. Il a osé me vendre au gouvernement italien ce matin même. De plus, ce n'est pas lui qui a découvert la trahison de Valentino, mais Misaki ici-même ! C'était lui qui faisait tout pour son oncle.
-J'ai alors contacté Don Akshay et après avoir trouvé un accord, il m'a recruté aussitôt.
-La jeunesse possède tant d'audace...
-Mais vous avez menti, Don Akshay, reprocha Nistarah.
-Non. Je lui faisais réellement confiance... il a été remplacé par quelqu'un envers qui j'aurais encore plus confiance. Se justifia t-il en s'endormant dans le silence de la nuit.
Hélas, cette soirée n'était pas encore terminée pour Don Akshay. Leur voiture arriva derrière une fusillade entre la police italienne et les hommes du plus grand mafieux de tous les temps.
-Quels pauvres naïfs font ces fausses forces de l'ordre. Misaki, je veux m'amuser; prêtes-moi ton jouet.
-C'est avec un grand plaisir Don Akshay.
En effet, Misaki venait de terminer une magnifique surprise pour Don Akshay, mais celle que lui réservait pour les forces de l'ordre italienne était encore plus terrible que somptueuse :
-feu ! Dit-il en tapant sur le clavier.
Plusieurs roquettes firent exploser les véhicules policiers. Voyant que les leurs n'étaient nullement visé, les hommes de Don Akshay retournèrent à leurs voitures et l'escortèrent jusqu'à une propriété privée où un jet privé les attendait déjà.
-Tu es déjà monté dans un jet privé Misaki ? Demanda Don Akshay.
-Non, jamais Monsieur.
-Appelles-moi Don ou Akshay, je déteste le mot "Monsieur".
-Comme tu le voudras.
-Nistarah ? Présenta t-il son bras qui fût immédiatement pris par la jeune fille.
La plus grande surprise n'était pas la complicité entre l'homme et la femme les plus dangereux au monde... La plus grande surprise fût qu'au moment où la lumière des phares révéla leur visages, alors qu'ils montaient dans le jet privé... l'un des secrets les mieux gardés au monde fût que les trois nouveaux collaborateurs obscurs ne dépassaient pas la trentaine voire la vingtaine !
Fin du prologue