Un autre souffle de vie
Je te vois de l’autre côté de ce vaste horizon
Ton ombre qui flâne en marchant sur le rivage
Tout est si beau que j’aperçois même ton âme
Toi qui écoute mes longs cris et tous mes sons
Tes yeux suivent depuis toujours mon ombrage
Tu voudrais de tes bras m’enlacer me retenir
Et tout contre toi tes mots doux me les dire
Me serrant fort et être de mon long voyage
Le vent du large fait bondir les crêtes des vagues
Si haute, que tu as peine à entendre ma tendre voix
Car le temps est de brume, si noir, c’est le naufrage
Ma petite Sirène cet un hommage, je le fais pour toi
Le ciel en en entier s’est chargé de lourds nuages
Lorsque je ne serai plus, j’irai enfin vivre un autre âge
Aquilae