L'amour n'est-il pas un malin génie ?
Tu m'as déclaré la flamme de ton coeur,
L'émotion et l'étonnement chantaient en choeur,
Dire qu'avant que cela ne commence, c'était fini...
Pour conserver ton sourire,
Je t'ai éloigné de ma bienveillance,
Car je t'aurais fait souffrir en silence...
Je n'aurais jamais su répondre à ton sourire...
Tu m'aimes sûrement encore,
Comme j'aurais voulu t'aimer ma chère,
Moi, qui ait tant cherché l'amour qui m'est si cher,
N'ai-je pas été impulsif de t'avoir laissé seule à ton sort ?
Par bienveillance,
En absence d'amour pour toi,
Je t'ai éloigné douloureusement de moi.
Quel terrible apohtegme que fût cette sentence !
J'ai été honnête avec moi,
Je ne voulais pas te faire souffrir,
Et te faire partager de bien faux rires,
Pourtant, ma conscience se tourmente pour toi.
Tu m'as donné l'amour,
Je te l'ai pourtant refusé,
Sincère demeure notre amitié,
Ai-je bien fait de t'avoir privé de mon jour ?
Cela me tourmente,
Amie fidèle tu as demeurée,
Est-ce la peur qui m'a fait dérivé ?
T'ayant laissé seule, je me tourmente...
Je sais que tu souffres,
Car j'ai souffert bien avant toi,
Je devrais te ramener auprès de moi,
Parce que je ne veux pas que tu souffres.
Même si je ne suis pas amoureux de toi,
Car au moins, ta douce personne l'est de moi...