Journée d'août, journée chaude et lourde !
Où sont donc passées les brises d'un printemps
Unissant les senteurs des fleurs et de la vie qui reprend ?
Ruisselant du bonheur d'une baignade, de l'eau d'une gourde,
Ne puis-je donc pas retenir ce cri de bonheur et d'étonnement ?
Étourdissants et virevoltants instants : vie, tu me surprends !
En ta lumière et enivré par tes myriades d'odes chamarrées,
De toute part, je suis captivé par tes gourmandises irisées,
Arômes doux et sucrés d'un si bel été, de ta joie, de ta beauté.
Ô vie ! Où vas-tu chercher toutes ces guirlandes parfumées ?
Un soir d'août, bouquet fleuri d'instants calmes, reposés.
Tapi sur l'herbe, soir d'août, je me pose en tes vents hallucinés !