Ils défilent et puis ils causent
De ces choses qui les opposent
Démunis, pusillanimes ou incompris
Ils scrutent l'infini, étendus sur le lit
Leurs plaintes camouflent les espoirs
Leurs rides complètent les histoires
Ils se vantent, se lamentent et puis se taisent
De peur que leur yeux ne soufflent sur les braises
Le regard éloigné revient tout d'un coup
Sur le stétho. serré autour de mon cou
Et là je suis pris dans le vacarme
De ce visage perdu qui s'alarme
Entre mes deux oreilles un doux vent respire
Il me dit, o merveille, ce que je dois dire