Roger, mon ami, tu fêtes en ce jour, ton anniversaire. Aurais-tu cinq ans ? Certainement pas ! Même si tes yeux frisent la malice d'enfant.
Serais-tu sur le gâteau de tes dix ans ? Je ne le crois pas même si je dois encore et toujours trotter pour te suivre.
Serais-je en train de fêter tes quinze ans ? Cela se pourrait car ton charme juvénile est toujours aussi percutant !
Mais, alors, seraient-ce tes vingt ans que j'honore, aujourd'hui ? Je n'y suis toujours pas, même si tes frisettes n'ont pas pris un crin blanc.
Je ne peux pas, non plus, me fier aux trente-cinq bougies qui fondent doucement sur ton gâteau, même si ce charmant jeune homme que tu es, sait, sans contexte et en toute situation, rester galant.
Les quarantièmes rugissant ne sont pas pour toi. Tu as de la voix pourtant…
Je me rapproche, me semble-t-il, de l'âge de mon ami mais il ne s'agit toujours pas, de tes cinquante flamboyants.
Alors serais-je-nous en train de choyer les soixante années d'un retraité bien actif, aux activités multiples que tu mènes toujours de ton légendaire allant ?
Et non ! Car aujourd'hui, et enfin, j'y suis parvenu. Roger , tu croques tes soixante-dix printemps après n'avoir eu de cesse de fêter soixante neuf étés, souvenirs de gourmand…
Alors, de tout mon cœur et en sincère amitié, joyeux anniversaire Roger et que ta course effrénée ne s'arrête pas avant tes quatre-vingt-dix-neuf automnes, et encore… Nous sommes impatients de connaître la suite de tes aventures qui ne seront pas hivernales, indiscutablement !