Dad Allaoua Flamme du forum.
Nombre de messages : 2365 Date d'inscription : 22/10/2012
Jeux du forum. Points du joueur.: (100/100)
| Sujet: La Palestine Mar 29 Nov 2022 - 8:36 | |
| La Palestine
Frères, n’avez-vous pas entendu Des mères crier : où sont les arabes En utilisant des voix aigues Qui noircissent la clarté de l’aube
Et impose le silence coupable, Qui met en doute la bonne foi En l’avenir des relations durables Et provoque les frissons d’effroi
De la mort qui emporte des enfants Innocents espérant vivre en paix Loin du colonialisme étouffant Qui essaye vainement d’usurper
L’identité des peuples souverains Sous l’œil complice des vieux rois Qui attisent le grand feu souterrain Et mettent les peuples en désarroi ;
Frères, n’attendez pas des miracles Venir des seigneurs, ils n’ont pas de choix, Ils ne peuvent que dicter des oracles Menteurs, promulguer les lois
Raciales et se plier devant la statue De la liberté en attendant les ordres Avec fidélité pour corrompre la vertu Du juste, déshonorer la cendre
Des ancêtres et dégainer les rapières Pour mater des enfants lançant Des pierres et fermer les paupières Pour imposer le silence offensant
Aux populations de la planète terre Et crier : On savoure la vengeance, Contre ceux qui troublent notre bonheur, Ils ne comprennent pas notre révérence,
Ils irritent fortement le juge unique ? Grâce à lui nos royaumes héréditaires Deviennent prospères et magnifiques ; Les enfants s’effondrent en pleurs amers,
Revendiquent leur appartenance, Et s’adressent aux peuples du monde Qui demeurent dans la pure ignorance Sans aplanir les divergences profondes.
Frères, observez ces mères aimantes, Elles consolent des enfants orphelins En essuyant les larmes abondantes Qui annoncent clairement le déclin
Généralisé de la civilisation humaine ; Dignes frères, ne vendez pas vos âmes, Brisez définitivement les chaînes De la peur, car la Palestine s’arme
Par le courage des hommes libres Qui défendent les valeurs universelles Sans imiter les soufflements lugubres Ou approuver le projet démentiel
Que financent ceux voulant asservir Les peuples de la terre entière En espérant hypothéquer l’avenir Serein des générations ultérieures.
Les peuples libres sortent et disent : Nous mourons pour toi Palestine ! Mais n’entendent pas le cri qui se fuse Dans le ciel bleu, ils se confinent
À l’aveuglement sans agir pour Le bien ou combattre l’injustice raciale Pour étouffer le bruit des tambours Qui provoquent le désordre mondial,
Incapables de violer les frontières, Ils se contentent de brûler des emblèmes Et de maudire le destin dans leurs prières Sans prévenir le danger extrême,
Ou voir les yeux rouges d’un père Qui embrasse son fils unique, En ignorant l’effrayant mystère Qui trame le complot satanique ;
Constatez la douleur des Palestiniens Sans se perdre dans des splendides palais Ou développer le réflexe reptilien Qui évite à la vérité d’étinceler
Dans les yeux des vieux seigneurs Qui blâment amèrement les autres En souriant discernement pour plaire Au plus grand nombre des monstres ;
Palestine, vous êtes une orpheline, Les peuples s’évanouissent de peur, Ta gloire est partie avec Salah-Eddine ; On tourne définitivement en fine
Raillerie, sous la lumière des torches, On danse, aveuglés par le sable roux Et mouvant, on ferme nos bouches Pour écouter attentivement les gourous
Et attendre toujours l’étrange hasard Pour chérir la vie, essuyer nos barbes, Et qualifier les populations d’ignares, En créant des conflits qui perturbent
La communication avec le monde Pour remettre nos larges turbans, Qui ont été ôtés de nos têtes rondes Par de pierres lancées par des enfants
Qui nous assurent les conditions De condamner, de fermer nos yeux Et de maintenir dans la soumission Ceux gardant le souvenir des aïeux ;
On n‘est pas des aveugles ! On voit La réalité du monde, le sang coule, Les soupirs ont obscurcit le soleil roi On agit sans porter des cagoules
Pour protéger nos intérêts avec des lois Et étancher notre soif par le sang Lorsqu’on sème partout le désarroi Pour réaliser nos rêves éblouissants,
Car les maîtres nous donnent les ordres Pour étouffer Salah et Yasmine ; Les pierres lancées vomissent la foudre, Augmentent nos peines et contaminent La nécessité de la conquête coloniale Qu’on accueille avec un plateau de lait Pour décerner la couronne mondiale À ceux qui ont envenimé nos plaies.
Majestés en passant fermez les yeux, Ne pensez pas à ceux voulant vous détruire, Regardez plutôt là-haut vers les cieux, Pour savourer la vie et conquérir
Le pouvoir, restez fidèles, apprenez À détourner vos regards, ces peuples Ne connaissent pas la douleur, abstenez De trop parler, éliminez leurs disciples,
Pensez aux merveilleuses nuits Que vous passiez dans des palais dorés, Oubliez ceux qui attirent vos ennuis, Laissez vos royaumes prospérer,
Pour devenir plus puissant encore, Sans espérer un miracle de vaillance, Ou penser réduire vos gardes du corps Les puissants aiment votre clairvoyance,
Arrêtez vite ces maudites pierres, Envoyez ces terroristes à l’enfer éternel ! On voit que du rouge, le sang couvre la terre Promulguez des lois criminelles !
Que devons-nous dire aux peuples ? Non, laissez-les sans nouvelles Ils finiront par accepter les règles Essentielles de notre justice parallèle ;
La mer est calme, lancez vos voiles, Pour détruire le nid où chante le rossignol, Il nous empêche de voir les étoiles Et de neutraliser la bande de guignols,
Abattez-les tous ! C’est notre désir, Vous devez étouffer leur voix, Ils passent toujours les nuits à vomir En essayant d’obstruer notre voie,
Chez nous, vous mettez vos burnous, En vous pliant devant la statue vénérée
Pour lancer un appel à nos boys, Et tuer leurs philosophes éclairés,
Dites aux peuples, que les roquettes Et les pierres que leurs enfants lancent Ont inquiété et enragé nos bêtes, Nous ne déchaînons pas la violence
Mais la Palestine est pour nous coquette. Nous attendons tous des têtes savantes Pour nous dire d’une manière intelligente, Comment vous avez fait la marche verte,
Nous préférons cette marche funèbre, Elle nous évite d’utiliser des armes Ou de reconstituer l’histoire macabre Qui nous plonge dans un vaste abîme
Vous êtes les Shoguns serviteurs Qu’on félicite, n’écoutez pas les gens ! Débarrassez-vous de tous les éveilleurs Sans devenir des malades indigents,
Car, vos citoyens sont arrivés à leurs Limites, laissez-les dormir au son Des flûtes, corrigez vos graves erreurs, Ouvrez les portes de vos prisons
Pour plaire aux garants des inégalités Et exprimer les pensées infécondes Qui menacent toute l’humanité Par la création des bombes à ondes
Dad Allaoua | |
|