Les sept couvrent la table, un poisson tourne en rond;
Un livre et quelques oeufs que je peignais moi-même...
Et pour livre pourtant, j'ai mis celui que j'aime.
Le printemps n'attend plus dehors sur le perron.
Sans peine l'on traduit les lignes sur mon front.
Je ne récolte rien de tout ce que je sème.
Sous la terre demain je serai une gemme.
Pourquoi faire un tapis que les dieux déferont?
Le monde qui déploie devant nous sa tenture,
Le soleil, le ciel bleu et toute la verdure;
Tout cela, là-dehors, n'est qu'un jolie tableau;
Le chant du rossignol, la fraîcheur de la brise...
Les turbans noirs et blancs peignent une années grise:
Voici le nouvel an! (qui n'a rien de nouveau)