J’AURAI…
J’aurai voulu t’aimer autant que tu le méritais
J’aurai aimé chérir mes enfants plus longtemps
Et voir grandir mes petits enfants en adultes
Voir à nouveau dans tes yeux la lueur du bonheur
Et non plus celle qu’inspire le reflet de la peur
Tu dis que j’ai disparue pour suivre un chemin inconnu
Et pourtant non je suis toujours là, c’est bien moi
Je suis peut-être amoindrie par la maladie
Mais je garde en moi tout cet amour profond pour vous
Qui est enfoui en moi comme un trésor précieux
Il est le lien de mon espoir, il est le lien de ma guérison
Je craque assez souvent, ça je le reconnais
Mais jamais, non jamais je ne baisserai les bras…
BRIGITTE