Mes yeux et mon cœur font que je crie de douleur
Tout ce que voient les yeux fait du cœur le malheur
De l’acier je voudrais me forger un poignard
Le planter dans mes yeux pour délivrer mon cœur
Mes yeux et mon cœur me font hurler de douleur
Tout ce que voient les yeux pour le cœur est un leurre
Qu’on me forge un poignard à la lame d’acier
Que je crève mes yeux pour libérer mon cœur
De mes yeux, de mon cœur, je me plains et je crie :
Tout ce qu’ont vu mes yeux, mon cœur s’en est épris.
Je me forge un poignard dont la lame est d’acier :
De mon cœur libéré, mes yeux paieront le prix.
Ma vue, mon cœur, me font tous deux crier bien fort :
Tout ce que voient les yeux, le cœur le remémore.
D’une lame d’acier, mes yeux j’aveuglerai ;
Ainsi les yeux au cœur ne feront plus de tort !