Je te découvre au matin qui pantèle ;
Tes cheveux purs hâtent l’astre valseur ;
Puis ton corps nu se tord avec minceur
Et savoure un baiser sous ma tutelle :
Il se dérobe à la nuit, s’écartèle,
Happant l’aube et ses taches de rousseur ;
Et pendant que ma langue œuvre en douceur,
Ton lit se fane en très fine dentelle…
Alors tes jambes grimpent à mon cou
Mes doigts pressent ton ventre et, tout à coup,
Tes draps nappent mes lèvres de rosée...
Ils bercent tendrement ton air hagard,
Ta peau candide, encore ankylosée,
Et le printemps jaillit de ton regard…
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