Que m’importe la caresse du vent
Si ce n’est la tienne que je ressens
Que m’importe le parfum de la fleur
Si ce n’est au fond de toi qu’il demeure
Que m’importe le chant de l’oiseau
Si ce n’est pour toi qu’il se fait beau
Que m’importe le lever du soleil
Si ce n’est près de toi qu’il s’éveille
Que m’importe l’émoi
Si ce n’est avec toi
Que m’importe l’azur du ciel
Si ce n’est sur nous qu’il ruisselle
Peu m’importe de vivre
Si c’est pour te survivre
Mais il m’importe de t’aimer
Aux confins de l’éternité.