Qu’il est loin le temps de la famine,
Aussi éloignée que celui de l’opulence
Je te revois là, gamine
Tu réapparais dans ta magnificence
Où étais tu toutes ces années
Courrant après mon futur
Que torturais tu mon passé
Revenant soigner mes blessures
Je me suis juré jadis
A jamais de t’oublier
Tes effluves d’épices
Ont eut raison de ma volonté
J’ai fuis mes souvenirs
Tu as habité mes pensées
A tort, toujours ton sourire
A raison, à jamais ta gaîté