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naviguer au dessus des nuages,
courir après des rêves envolés,
Du temps en accuser les outrages
Et parfois... savoir en pleurer...
Telle est la vie du naïf Pierrot,
Avoir le sourire en barrière de ses maux,
jouer un air de douce mélodie
Pour couvrir de miel la mie de sa vie...
Et il aime... et il veut être aimer...
Mais trop souvent il s'est égaré
Dans le labyrinthe des sentiments,
hésitait sur les choix les plus importants...
A trop vouloir écouter les coeurs
Il se laisse bercer par leur douceur
Et se trouve alors à faire souffrir
celles qui lui offraient leur avenir...
telle est la maladresse de petit Pierrot,
Eternel amoureux de tous les échos
Qui lui renvoient son désir de plaire,
un désir d'être qui se confond avec le plaisir de la chair...
Alors, un jour de solitude poétique,
Il poste quelques mots, de piètres rimes,
au regard d'une âme à l'écriture magique
Qui lui répond... et en vers... ainsi s'exprime :
.......................................................
ELLE :
J'ai pleuré sur notre amour,
sur ces rimes d'un jour
Qui ont emporté au loin
tous nos rêves de demain...
J'ai relu cent fois ta lettre,
ecrite à l'encre de tes larmes,
Il y avait trop de "peut-être"
Et l'incertitude me désarme...
LUI :
J'ai tant espéré ton retour,
t'attendant jour après jour,
mais ton silence n'était qu'aveu,
Il avait le parfum d'un adieu...
Alors il m'a fallu t'écrire
ce que je n'ai jamais su te dire,
cette lettre te conte ma détresse,
mais ne peut faire de promesses...
ELLE :
Tu m'emmenais sur un chemin
ou je ne voyais pas la fin;
j'avais besoin d'être rassurée...
On ne peut éternellement marcher...
Tu vis avec le temps et tes envies,
Et je sais que ton amour est grand,
Mais je veux donner un sens à ma vie,
car vois-tu... je n'ai plus vingt ans...
LUI :
pardonnes-moi mon âme de troubadour,
je ne pouvais t'offrir... ce que je ne possède...
des certitudes, des clés pour un toujours,
l'instant présent est tout ce que je concède...
ELLE :
Oui... je sais... et pour moi tu resteras toujours
sur un piedestal, tel une sculpture divine, mystérieuse,
toi, mon rêve, mon éphèbe, mon bel amour...
ne regrettons rien... notre histoire fut des plus merveilleuses...