Sombre émoi

Poème sombre m'inspires-tu lumineuse femme que tout m'interdit d'approcher. Horreur d'aimer sans savoir ce qu'il en est réellement de cette fantasmagorie... La banale horreur du quotidien qui me soumet à la torture de nos entrecroises silencieuses laisse mon regard se perdre dans tes yeux.
Il n'y a ni espoir ni envie ni désir ni parole ni sourire. Rien. Tout est dans ce qui ne peut être dans ce rien qui m'emplit dès que les fragrances de ton parfum empreintent nos espaces matinaux. Tu es là. Je le sens. Je le sais. Je le redoute car je ne peux ni ne dois laisser rien qui ne puisse te faire douter que je sois sérieux.
Sombre est l'instant.

Voilà longtemps que je ne t'avais lu.... Et tu reviens avec de sombres nouvelles....

Ainsi l'amour ne serait-il que douleur ? J'espère au moins que l'équilibre est maintenu par des moments d'intenses bonheurs

Amicalement

Sombre, sombre émoi, émoi je sombre dans tes bras.
Et moi, sombre moi, dans l'ombre, je fonds, et je fonde mes espoirs sur toi qui ne le sais pas...



Myrrha

Encore un moment délicieusement partagé avec vous ! Si je finis bien un poème sombre, le reste-t-il ? Quant à ta fin, Mélany : BRAVO ! Je suis un sentimental ++++ et j'AIME !!!!!

Myrrah EL, nous faisons dans le Romantisme avec ces mots que tu déposes avec tant de justesse à la suite de cette prose.

Ah ! Leyfea !!! Je suis dans le côté sombre de l'écriture alors que je suis bien, comme jamais.

J'ai édulcoré un petit jeu du chat et de la souris que je pratique avec une jeune collègue qui se frotte aux jeux de la séduction platonique, ambigüe, désirable et p'écieuse ! Un vrai délice !!! Enfin un avantage de l'âge : jouer sans blesser tout en se délectant de l'instant.

Merci : beau partage et échange...

pour les poèmes sans ponctuation, nous avons un Verlaine, Rimbaud et Apollinaire qui nous ont laissé de véritables bijoux.

D'ailleurs, j'aime ces versifications libres qui nous obligent à trouver notre respiration de lecture. Ces proses désincarcérées de ponctuation nous permettent une liberté d'inspiration et d'expiration, d'appropriation et d'intégration.

Ce n'est pas la seule prose que je laisse sur le floflo sans virgule, il y en a quelques unes sans aucunes ponctuations, également...

tristesse

C'est vrai que, Mélany, tu es une véritable obsédée de la ponctuation...

Myrrha

j'aurais pu dire "addict" mais ce n'est tout de même pas une drogue !

Damien a écrit:

Ah ! Leyfea !!! Je suis dans le côté sombre de l'écriture alors que je suis bien, comme jamais.

Voilà qui me ravit angelot de la nuit
Que ce clair obscur perdure et enchante nos coeur-regard de si belles lectures

Si si