Il est un doux murmure
Que je ne peux entendre
Car ses deux lèvres sont pures
Et vers moi se tendent
J'entends bien des mots, des sons incongrus
L'ouie me fait défaut, il ne reste que ma vue
La vibration de ta voix
Atteint l'ensemble de ma peau
Les frissons que tu vois
S'arreteront à la frontière de ta peau
Je dévore du regard
Ton pincement de lèvres
Et comme face au miroir
Les miennes se dévorent de fièvre
Je voudrais que tu parles encore
Je désire un discours
Mais les mains près de ton corps
Tes lèvres s'ouvrent sur un rouge velours
Ton sourire est délicieux
J'y goute un instant précieux
Ma langue lèche ton sourire
Et quand tu te tais, je soupire
Ma vue a dévoilé tes lèvres
Mon toucher a dévoré ta langue
Laissons les sens donner la fièvre
Abandonnons nos sens, viens, on divague...