Sur le Canon de Pachelbel
Je pense à toi mon adoré
Sentant la musique me pénétrer
A cet instant la vie me paraît si belle
Rien ne pourrait venir abîmer
Ce sentiment de plénitude éternelle
Ce rythme qui me donne des ailes
Cette certitude d'être à toi connectée
A la faveur d'une chandelle
Les mots non dits j'ose poser
Mon esprit se laissant guider
Aux doux sons des violoncelles
Je laisse alors ces mots couler
Écris, gravés ils restent éternels
Telles les notes sur une partition nouvelle
Que j'aurais moi-même inventée
L'ombre ne cherche même pas querelle
Déposant armes et flèches empoisonnées
Devant mon amour par toi éclairé
Elle ne peut que contenir son instinct rebelle
Sur le Canon de Pachelbel
Je pense à toi mon aimé
Qui seul sait m'apaiser
De tes mots sucrés, de miel