C’était en Juin…
Me manque savez-vous le bercement du cœur
Quand ma tête posée sur vos seins se repose
Les yeux fermés inondé de langueur
Joues caressées et bouche close.
Me manque les soupirs libérés en silence
Les lèvres qui esquissent le plaisir au fusain
En arabesques douces comme orientale danse
Aussi vos mots d’amour qui naissent au matin.
Me manque encore la mer du haut de la terrasse
Et les voiliers glissant sur une eau calme et verte
Le roulis de tes hanches le café dans la tasse
Et l’air venant du large par la fenêtre ouverte.
Me manquent les deux filles et leurs rires moqueurs
Espiègles affectueuses dans le bonheur du jour
Attablés vue sur mer et toi ma belle fleur
Belle comme un soleil irradiant enchanteur.
Me manquent ce matin les parfums du jasmin
L’arôme de la menthe le couscous du vendredi
Le moment où j’attends près du petit Jardin
Ta sortie du bureau quand de loin tu souris.