Au baiser qui puissamment
Efface le temps
Les regards soudain s'effleurent
D'une étrange lueur
D'une virulente chaleur
D'un sourire mutin
Qui lui, sait bien
Qu'arrive le temps des mains
D'un sourire étonné
Qui lui , aussi sait
Que ton corps va l'emporter
Au baiser qui s'enflamme
En glissant entre les lèvres de la femme
Les regards qui de désir se voilent
De désir bestial
D'envie brutale
D'un souple corps
Qui se tort
Cherchant le plaisir encore
Et encore
Mêlant le baiser et le sourire
Emportant celui de l'autre
Qui souffre de désir
Jusqu'à ce que la tension soit forte
De deux simples corps
Qui deviennent océan
Nuages et orage
De mots simples et forts
Qui font vibrer intensément
L'unité jusqu'au bout de son naufrage