Tout semble se dérouler lentement

Tout semble se dérouler lentement

Je cherche dans la non-existence
Le souffle de l’énergie non-manifesté
Et dans le silence éternel la clémence
Qui me projette dans l’éternité.

À chaque instant, l’hymne de la vie
Sème en moi l’envie de percevoir
Dans le vide qui me cerne l’euphorie
Et dans l’esprit un certain pouvoir.

En toute chose, je trouve la vérité,
Entre le plein et le vide, le son
Tempère cette insolente fatuité
Qui garde mon âme en prison.

Entre la nuit et la clarté de l’aurore
Se réalisent les films d’épouvante,
Chaque jour le temps dessine un décor
Qui maintient mes pensées vivantes.

Entre le matin et le soir se produit
Le cycle nourrissant perpétuellement
L’effet d’étrangeté, qui hante les nuits
Me faisant tomber dans l’égarement.

Tout semble se dérouler lentement,
Les murmures se changent en musique
En me plongeant dans le ravissement
D’un grand spectacle féerique.

Tout se faufile dans un cycle sans fin,
Les pensées et les actes serrent la chaîne
M’attachant fortement au destin
Qui confisque ma liberté humaine.

Dad Allaoua